Le cloud sous toutes ses formes et dans tous ses états

Cloud Public, Privé, Hybride, IaaS, PaaS et SaaS : Le Cloud sous toutes ses formes et dans tous ses états

Le « Cloud Computing» est sans aucun doute en train de bouleverser l’IT et son utilisation en mode industriel se répand chez les fournisseurs de services et dans les DSI à une vitesse élevée. On estime que les dépenses dans le cloud augmentent en moyenne de 30% par an. Trois modèles d’accès au cloud existent : Public, Privé, Hybride et trois grands modèles d’usage du Cloud se dégagent : le Cloud d’infrastructure (IaaS ou Infrastructure as a Service), le Cloud applicatif (PaaS ou Platform as a Service) et le logiciel à la demande (SaaS ou Software as a Service). Tous répondent à des besoins des entreprises spécifiques.

Cloud public, privé et hybride, quel modèle choisir ?

Les termes « cloud public, privé et hybride » désignent, en technologie « Cloud Computing », différentes structures de modèles d’accès aux clouds adaptées à des besoins différents en termes de coût, de flexibilité, de sécurité, de fonctionnalités,….

  • Le Cloud public est une structure souple et ouverte, gérée par un fournisseur tiers. Plusieurs utilisateurs (individuels ou entreprises) peuvent y accéder via Internet. Avec le Cloud public, de multiples entités / entreprises se partagent les mêmes ressources informatiques (mises à disposition par le fournisseur).

Les +
  • Il est rapide et peu coûteux à mettre en place ;
  • Il s’adapte rapidement à l’augmentation de vos besoins.
Les –
  • Plus vous utilisez le cloud, plus il est cher ;
  • Il n’est pas forcément adapté à vos besoins spécifiques.
  • Le Cloud privé est exploité par une seule entreprise et est déployé en son sein (Cloud Privé Interne) ou si il est hébergé par un prestataire (Cloud Privé Externe), il ne sera accessible que via des réseaux sécurisés (VPN) aux seuls utilisateurs qui y auront accès. Le Cloud privé est plutôt ciblé vers les grandes entreprises ou à celles dont les besoins en matière de criticité et sécurité des données sont importants.

Les +
  • Il est adapté sur mesure à vos besoins
  • Vous ne payez pas plus cher avec plus de transfert de données
Les –
  • Il est moins réactif en cas de montée en charge
  • Il peut-être coûteux à mettre en place
  • Le Cloud hybride est, comme son nom l’indique, une structure mixte qui permet de combiner les ressources internes du Cloud privé à celles externes du Cloud public. Une entreprise qui utilise un Cloud hybride peut par exemple avoir recours au Cloud public ponctuellement, lors de pics d’activité et le reste du temps se contenter des ressources à disposition en interne.

Par ailleurs, plusieurs types de services sont disponibles sur le cloud au travers de prestataires de services et d’applications de la gestion de l’infrastructure à la gestion complète des applicatifs

IaaS : Votre infrastructure IT dans le cloud

Le modèle de cloud le plus connu est le cloud d’infrastructure ou IaaS (Infrastructure as a Service).

Un cloud de type IaaS fournit un socle d’infrastructure informatique virtualisé, distribué et très largement automatisé capable de répondre aux exigences de mise en production des applications de l’entreprise. Ce socle d’infrastructure est composé d’un ensemble de ressources (serveurs, réseaux, stockage) accessibles de façon granulaire et avec de multiples niveaux de service prédéterminés. L’unité de consommation de base dans un cloud d’infrastructure est la machine virtuelle (VM), en général proposée en plusieurs formats du style petit, moyen et grand (selon le format la VM a plus ou moins de cœurs CPU, de mémoire et de stockage). Le cloud d’infrastructure est aussi en général facturé en fonction du temps d’utilisation de cette VM, de sa consommation en nombre d’entrées sorties stockage et réseau.

Le cloud d’infrastructure a révolutionné l’informatique pour certaines start-ups mais aussi pour des entreprises plus établies. Il leur a permis en effet de se concentrer sur le développement de leurs applications sans avoir à se préoccuper de construire des datacenters, de provisionner des serveurs ou de gérer leur infrastructure. L’IaaS a en quelque sorte fourni une abstraction du datacenter sur laquelle ces entreprises viennentr déposer leurs environnements systèmes et leurs applications. Et ce sans avoir à se poser nombre de questions quant au dimensionnement ou au « scaling », l’infrastructure du fournisseur de cloud étant virtuellement élastique « à l’infini ».

Une des grands avantages de l’IaaS est qu’il est très facile à consommer pour l’entreprise. Celle-ci retrouve en effet une unité d’œuvre familière qui est le serveur virtuel. Et l’administration des VM dans le cloud ressemble trait pour trait à l’administration de VM dans un datacenter virtualisé.

Les sociétés vont s’appuyer sur des solutions de virtualisation VMWare, Microsoft – notamment d’Hyper-V et System center ou encore Citrix pour bâtir des solutions de cloud d’infrastructure.

PaaS : Tout dans le cloud sauf le dernier maillon

Le cloud de type IaaS a déjà grandement simplifié le travail de certains développeurs en leur permettant de s’abstraire largement des contraintes matérielles et de disposer d’une capacité informatique virtuellement illimitée. Toutefois, il n’a pas totalement supprimé le besoin de devoir gérer son infrastructure. Si celle-ci n’est plus dans les locaux de l’entreprise, si elle est provisionnable à la volée en quelques minutes, il n’en reste pas moins qu’il faut continuer à gérer des machines virtuelles, avec leur système d’exploitation, leurs middleware, leurs outils de monitoring. Bref, qu’il faut pour les développeurs d’applications continuer à se préoccuper de la gestion des composants d’infrastructure, ce qui suppose en général de disposer d’administrateurs systèmes résidants. Contrairement à ce que laissent entendre les fournisseurs de cloud IaaS, le cloud d’infrastructure ce n’est donc pas de l’informatique consommée comme de l’électricité. Au mieux, c’est une puissance informatique disponible mais qu’il faut encore savoir maitriser.

C’est là qu’interviennent les services de Paas – ou Platform as a Service -, Comme la Plateforme Windows Azure, Force.com, Google AppEngine ou Amazon Web Services, OVH, Apprenda ou autre Parse pour les applications mobiles. Le PaaS fournit un niveau d’abstraction supplémentaire par rapport à l’IaaS. Non content de fournir l’infrastructure, il l’habille d’une couche applicative composée des principaux éléments nécessaires pour permettre aux développeurs de déployer des applications. Si l’IaaS abstrait l’infrastructure, le PaaS abstrait aussi les systèmes d’exploitation, les bases de données, la couche Middleware (Bus de message, serveurs d’applications et runtime, orchestration) ainsi que la couche de serveur web nécessaire au déploiement de la plupart des applications modernes. En général, cette abstraction s’accompagne de la fourniture d’un certain nombre d’outil de développement et de déploiement destinés à faciliter le travail des développeurs sur la plate-forme.

Pour les développeurs d’applications, le PaaS est l’évolution ultime du cloud. Ils peuvent en effet se concentrer sur l’architecture et le codage de leurs applications sans savoir à se préoccuper de leur déploiement ou de la nature des technologies qui seront utilisées pour les exécuter. Plus la peine de se préoccuper de l’OS sous-jacent, de la nature du serveur d’application, du bus de message, du serveur web ou du système de load balancing. Si on utilise les outils de modélisation d’applications et de développement préconisés par la plate-forme, on est assuré que les applications fonctionneront comme prévu et surtout que leur montée en charge se fera de façon quasi-linéaire sur la plate-forme. Un autre bénéfice est que l’unicité de la plate-forme garantit que les phases de développement, de test et de recette se feront à iso-plate-forme avec la production, ce qui est quasiment impossible aujourd’hui avec des environnements physiques (à moins de disposer d’un budget conséquent).Tous ces avantages sont de nature à simplifier considérablement le développement, à raccourcir le cycle de développement ce qui se traduit par un « time-to-market » raccourci pour les utilisateurs.

SaaS : l’alternative au logiciel « en boîte »

Dans ce modèle, une entreprise accède à une application en mode hébergé sans avoir à se préoccuper ni de la plate-forme d’infrastructure ni de la plate-forme logicielle. L’utilisateur achète une fonction qu’il consomme à la demande. Les éditeurs proposent maintenant de nombreuses applications phares en mode SaaS, Microsoft avec Office 365, les suites Oracle Cloud, Sage,… Des éditeurs ont développé des applications 100% SaaS comme Salesforce (CRM), ServiceNow (Outil de Gestion d’Incidents), Cisco Webex,… Le modèle SaaS est souvent vu comme une alternative au mode de déploiement traditionnel de logiciels. Il propose aux entreprises de vrais bénéfices comme le fait de ne plus avoir à mettre en place et à exploiter en interne l’infrastructure informatique sous-jacente au logiciel. De même, il n’est plus nécessaire de gérer les processus de mise à jour d’applications ou d’installation de correctifs ceux-ci relevant du fournisseur SaaS.

Enfin, le mode de facturation à l’utilisateur est souvent cité comme un avantage, d’autant que la plupart des contrats Saas prévoient d’ajuster le nombre de licences à la hausse comme à la baisse alors que dans le mode traditionnel, une licence achetée l’est à titre définitif. Les limitations d’applications en mode SaaS seront liées aux fonctionnalités puisque l’application sera généralement paramétrable mais rarement « customisable » pour des besoins spécifiques.

Quelle partie de l’IT est-elle gérée pour vous ? Serveurs isoles IaaS PaaS SaaS
Réseau Non Oui Oui Oui
Stockage Non Oui Oui Oui
Serveur Non Oui Oui Oui
Virtualisation Non Oui Oui Oui
OS Non Non Oui Oui
Bases de donnees Non Non Oui Oui
Runtime Non Non Oui Oui
Applications Non Non Non Oui

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Source : l’informaticien, Cloud Times, wikipedia

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